Vallons de La Tour - TRIATHLON

Vallons de La Tour - TRIATHLON

CR HAWAÏ 2017

8 appréciations
Hors-ligne
Je ne suis pas un fervent rédacteur de CR mais je m’y attelle cette fois-ci pour essayer de vous retranscrire l’ambiance sur place et sur la course.
Je le fais seulement aujourd’hui car je n’avais que mon téléphone avec moi pendant le voyage, pas évident pour écrire un long texte.
 
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S’y rendre est déjà un périple en soi..
28h entre le départ et l’arrivée.
Lyon – Francfort – San Francisco – Kona
Dormir, manger, regarder un film, lire, écouter de lamusique – tout cela rythme le voyage et finalement ça passe bien.
Je croise d’autres participants dans l’avion. On reconnaît facilement ceux qui arborent un t-shirt IM… ou ceux qui poussent leur valise à vélo dans l’aéroport.
Pour ma part, j’ai choisi de louer un vélo sur place. Je nevoulais pas « m’emmerder » à démonter le mien, stresser de sa bonne arrivée et puis comme nous ferons après Hawaï un périple à San Francisco, ce sera plus simple.
Mais finalement, tous les vélos sont arrivés à bon port et je me rends compte que ce n’est pas si compliqué que ça à gérer (s’il m’arrive de refaire un triathlon avec déplacement en avion, je prendrai mon vélo dans une valise la prochaine fois). Par contre, la valise rigide me semble être impérative vu le « soin » apporté par les bagagistes pour décharger rapidement les avions…
 
Arrivée sur Kona
Accueil à l’aéroport de Kona avec le traditionnel collier de fleurs hawaïennes (ce sont des orchidées).
Il est 22h heure locale et il fait chaud et humide. On remarque de suite la différence entre ceux qui vous accueillent et ceux qui débarquent de l’avion. Les premiers sont en short / t. Shirt, nous sommes en pantalon / veste… nous allons rapidement les enlever.
 
Transfert sur ma résidence située à environ 2 kms du centre de Kona.
C’est une sorte d’appart-hôtel. Tout est « kingsize » dans la chambre… le lit, le frigo, le four, les verres. A l’Américaine …
J’ai le décalage horaire dans les pattes, je suis vraiment fatigué. Il est Dimanche soir, j’aurai 5 jours pour gérer la fatigue du « jetlag », c’est le minimum nécessaire.
 
Le lendemain, je récupère mon vélo chez le loueur. Lesréglages sont pas parfaits mais ça ira bien, ce n’est pas si mal.
Je pars l’essayer sur Queen Ka’Ahumanu plus connue sous le nom QUEEN « K ».
C’est le début de la partie vélo de la course, trajet surl’autoroute, sur la bande d’arrêt d’urgence car pour le moment le « Highway » n’est pas fermé.
Mais tout est prévu et les conducteurs sont sympas.
D’ailleurs, tout au long du voyage, nous serons très agréablement surpris par le respect SANS FAILLE des conducteurs américains vis-à-vis des passages piétons et des couloirs vélo.
C’est très appréciable et on se sent vraiment en sécurité (ça n’a pas empêché un accident sur la course mais c’est vraiment différent de la France, surtout pour les piétons).
Bref, 1h30 de pédalage sur Quuen K en direction de l’aéroport, le temps de constater que le vent n’est pas un mirage par ici. Il souffle tous les jours et pas doucement.
 
Retour à l’hôtel en passant par tous les noms de rues mythiques du triathlon : Ali’i Drive, Palani Road, le Pier…
L’ambiance dans Kona est déjà incroyable. Tous les restos, les bars sont décorés aux noms des sponsors.
Beaucoup de gens courent, roulent, nagent. Des stations de ravitaillement dont déjà en place sur Ali’i Drive où il est possible d’y faire le plein de boisson ou de crème solaire.
Je me rends compte de l’importance du triathlon ici. Etautant l’extravagance de certain peut paraître abusive chez nous en Europe sur les courses, autant ici, ça colle avec le paysage et l’ambiance générale.
Je commence alors à me rendre compte de la chance que j’aie de vivre cet événement de l’intérieur.
Quelques courses alimentaires et je rentre me reposer. Je n’ai pas encore récupéré du décalage.
 
Le mardi, il est organisé une reconnaissance des 10 derniers kms de CAP avec l’agence de voyage avec laquelle je suis partie (HANNES).
Départ depuis la fin d’Energy Lab en direction du centre de KONA.
Je me rends à nouveau compte de la chaleur très présente, le vent encore une fois et la pente.
A la TV, ça semble plat mais rien n’est plat ici ! Ce ne sont que des faux plats montants et descendants.
PALANI Road à la sortie de KONA, que l’on emprunte en vélo et en CAP est une incroyable montée de 500m environ ou beaucoup marcheront le jour de l’épreuve.
 
Le mercredi, natation au PIER.
Encore une fois, le lieu est mythique ! on l’a tous vu à la TV. C’est plus petit qu’en réalité et l’accès à l’eau n’est vraiment pas très large.
Déjà bcp de nageurs dès 6h du matin (décalage horaire ? simulation de l’horaire de course ? je ne sais pas mais on a l’impression d’être sur la traversée du Lac d’Aiguebelette tellement il y a de monde qui nage…).
Tout est prévu. Il est possible de laisser ces affaires personnelles dans une tente sécurisée pour nager sans se soucier du vol de ses affaires.
 
Autre truc marrant… la présence d’un bateau sponsorisé par Cliff au milieu de la baie, dans l’eau, sur lequel nous pouvons faire un détour et se faire servir un café dans l’eau !
Je l’ai fait, c’était marrant.
Bon sinon, l’eau est translucide, magnifique.
Elle est chaude également, bien plus chaude que l’eau de la TDPIN, ya pas photos !! et aucun problème pour y rentrer. Aucune chance que la combi soit autorisée samedi, de toute façon, je ne l’ai pas prise.
L’après-midi du mercredi, je récupère mon dossard et je fais des emplettes sur l’exposition.
Au salon également, c’est le grand déballage des nouveauxvélos de chrono. Bcp de marques peu connues en Europe : Ventum, Diamond bikes, Quintana Roo.
Le nombre de Cervélo P5X que je verrai tout au long de lasemaine (vélo à 14900 € quand même !) est juste incroyable… au moins 10 et pas pilotés par des Pros, non. Des pimpims comme nous !
J’en ai même vu qui arrivaientt avec en vélo P5X quand j’étais au kms 30 de la CAP…
Bref, l’expo est démesurée comme tout ici et les marques en profitent pour faire leurs shooting photos et présenter leurs nouveautés en avant-première.
On peut y croiser des anciens pros également comme la légende« Craig Alexander » avec lequel j’ai eu la chance d’échanger qqs mots.
 
Le soir c’est « parade des nations ».
La plupart des Français sont présents. C’est l’occasion dese rencontrer. Je croise Cyril Viennot qui me reconnaît car il était l’un des pros présent sur un stage de Calella réalisée il y a 2 ans. Trop cool le gars.
Il me demande des news des autres qui étaient également à Calella. Les gars des
Vallons l’avaient « marqué ». Faut dire qu’on déconne bien sur ces stages… L’ambiance est festive.
Nous sommes juste devant les Allemands dans la parade et leurs qqs 300 participants (nous sommes 100 Français). Ils mettent le feu mais on se défend également bien les Français en chantant la Marseillaise !
 
Jeudi :
Le décalage est désormais absorbé. Je refais une reconnaissance du début du parcours vélo sur Queen K pour m’habituer un peu plus au vélo.
Le soir, je récupère mes filles à l’aéroport. J’étais seul jusqu’à présent, je suis vraiment content de les retrouver.
 
Vendredi : récupération. Je ne bouge pas trop. Le stress monte. Je prépare les affaires.
La mise en place dans le parc à vélos se fait en fin de matinée .
Maintenant, y’a plus qu’à…
La nuit sera bonne. Réveil à 4h00. Navette jusqu’au Pier. J’arrive parmi les 1ers. Je préfère prendre mon temps.
Truc marrant, on est pesé avant la course.
Il y a des gros pots de vaseline à disposition. J’en prends un peu, je constaterai plus tard que j’en ai pas pris assez…
Je contrôle mon vélo, je le charge de bonbons énergétiques.Tout est en place. J’ai 1h avant le départ prévu à 7h05 pour les GA.
Les visages sont tendus dans le parc. Je me trouve une place près de l’entrée dans l’eau. Je m’assois et j’attends.
6h30, c’est l’heure de l’hymne américain. Chanté par une black, c’est impressionnant et vibrant. En me levant pour l’hymne, je constate que bcp de public est arrivé et toutes les berges du Pier sont bondées de monde sur des centaines de mètres aux alentours.
 
Les Pros hommes partent au son du canon à 6h35 puis 6h45 pour les femmes.
Il est l’heure pour les GA d’entrer dans l’eau.
Désormais, j’ai hâte que ça parte et le curseur« stress » est à son maxi. Je me dis sur l’instant que j’ai passé l’âge de me faire des « flips » comme ça. Mais je sais aussi qu’une
fois le départ donné, cette mauvaise phase sera finie.
J’entre dans l’eau tranquillement (15’ avant le départ) pour rejoindre la ligne de départ matérialisée par des bénévoles qui font des A/R sur des paddles, située à environ 200m de la mise à l’eau.
Il est difficile de s’échauffer car bcp de monde sur un relatif petit espace.
Mais il est facile de se faufiler et l’on peut se positionner où l’on souhaite.
Attente longue dans l’eau… je me retourne et regarde au loin. La masse de monde présente est vraiment impressionnante.
Le son des Tams-Tams Hawaïens résonne pendant 10’ avant le départ, c’est flippant…
 
Les Paddles des bénévoles s'arrêtent de naviguer en A/R et se redressent, le départ est imminent.
Puis c’est le coup de canon (avec la fumée !).
La machine à laver pendant pas mal de temps, c’est normal,on est vraiment nombreux en même temps, au même endroit.
Le parcours est pas compliqué, c’est tout droit, direction le bateau au loin (très loin…).
Mais comme d’habitude, ça passe vite la natation après les 20 premières minutes.
Pas mal de baston dans l’eau.
Il est temps d’arriver au bateau et c’est vraiment sympa de tourner autour de ce gros bateau. La moitié est faite.
Je sens quelques zones d’irritation au niveau des aisselles,du cou et sur les « poignées d’amour », là où la trifonction frotte.
Avec l’eau de mer, ça pique. Je n’ai pas mis assez de vaseline avant le départ.
Je m’oriente bien. Je prends le temps de lever la tête pour choisir des lignes de nageurs où je vais pouvoir me mettre dans les pieds. Je préfère m’économiser, la journée va être longue.
C’est déjà l’arrivée vers la sortie sur les escaliers du Pier. La tête tourne un peu au moment de se relever.
Je regarde ma montre, c’est pas formidable mais c’est pas simal sans combi.
 
Passage par la tente pour récupérer son sac et se changer.
Comme je suis dans le « ventre mou » du peloton, ça joue des coudes sévères dans la tente pour se changer. Tout le monde est pressé de sortir.
2ème erreur de la journée, je ne mets pas de vaseline dans la chamoisine, j’aurai mal au c… sur tout le vélo…
 
Départ vélo,
Passage devant la famille, petit geste et grand sourire,puis c’est la montée sur Palani Road.
Un petit parcours dans Kona est réalisé avant de prendre Queen K.
C’est dangereux sur cette partie car il y a bcp de coureurs et qqs virages alors c’est pas le moment de tout gâcher, il faut rester concentré. De nbx spectateurs traversent la route aussi, il faut être vigilant.
Tout se passe bien, je repasse devant la famille puis c’est le départ vers les grandes lignes droites interminables et ventées de Queen K, tout droit, direction HAWI.
Le vent est légèrement favorable entre le kms 15 et 50, la moyenne est bonne et tourne autour de 41-42 kms /h jusqu’au km 50.
A partir de là, le vent tourne et nous l’aurons dans le nez jusqu’au virage d’HAWI (95 kms)/
Je me dis que si on l’a eu dans le nez, on l’aura dans ledos. C’est vrai pour les 1ers kms après HAWI mais à ma grande surprise, au km 120, le vent est à nouveau défavorable.
C’est dur et le moral en prend un coup (je pense que les Pros passés 1h avant ont eu une situation de vent bcp plus favorable que nous, le vent tourne vite la-bas).
C’est long. Il n’y a aucun moment de récupération car il faut toujours rester en position CLM surtout contre le vent.
Je rêve d’avoir une pente un peu plus élevée pour me relever mais ça n’arrive quasiment pas.
Il faut serrer les dents et continuer. Mon cou est en feu, j’ai envie de m’étirer.
Les Marshall (les arbitres) sont de partout. Sincèrement, ilest vraiment compliqué de drafter et tous ceux que j’ai vu faire se sont pris une pénalité à un moment ou un autre (5').
 
La chaleur est intense et le vent vraiment fort. De temps en temps, le vent latéral oblige à pencher de plusieurs degrés le vélo pour contrer, c’est impressionnant de voir les concurrents de derrière.
J’ai mal au c... Je me maudis de ne pas m’être arrêter à la transition pour me badigeonner de vaseline « là où ça fait mal » sur la selle.
Il est temps de descendre du vélo qui sera pris à la volée par un bénévole.
Ouch, les jambes sont dures.
Passage par la tente, changement rapide et c’est parti pour la CAP.
Je pars "doucement".
Départ direction Ali’i Drive, mythique, elle nous fait faire un passage par Kona et alentours avant d’enquiller à nouveau sur la montée de PALANI ROAD. 500m de montée dure dure. Bcp marchent mais je me suis promis de ne pas marcher sur le marathon (sauf aux ravitos).
Je passe devant la famille, les encouragements font un bien fou.
Cela fait déjà 12 kms que je coure et ça commence déjà à être très dur. Je sais d’ores et déjà que ça va également être long et chaud… plus que sur les autres IM réalisés avant.
Les ravitos sont au top. Les boissons sont toujours fraîches. Il y a tout ce qu’il faut à manger, boire et de la glace, des éponges, de l’eau fraîche.
Espacés d’environ 2 kms, cela fait du bien de les apercevoir et d'y passer.
Sur Ali’i Drive, c’était vraiment sympa car bcp de monde par contre sur Queen K, c’est bcp moins fun : chaleur intense, faux-plats montants / descendants, lignes droites interminables… on se raccroche à tout ce qu’on peut.
Tous ceux qui ont fait des IM connaissent ce moment sur lacourse. Le moment où il faut se relancer alors que le corps dit NON. Trouver les ressources nécessaires.
Je me suis promis et j’ai promis à mes filles que je nemarcherai pas alors je coure doucement mais je coure. Sauf aux ravitos où je m’accorde de marcher qqs mètres pour boire correctement et me rafraîchir.
J’ai mal de partout, les jambes sont dures. Mes pieds sont en sang car j’ai fait ma 3ème erreur plus tôt dans la semaine…. Je ne me suis pas coupé les ongles des pieds !! et Oui les coupes-ongles étaient interdits dans l'avion...
 
Malgré qqs IM, j’ai quand même fait 3 erreurs de débutant…alors je me permets de les lister pour ceux qui voudraient en faire un 1er et qui veulent éviter qqs erreurs "bêtes"..
-         pas assez de vaseline sur les zones de frottement pour la natation --> irritations
-         pas assez de crème chamoisine --> mal au c.. tout le vélo
-         ongles non coupés --> pieds en sang et douloureux

En même temps, j’ai pris cette course d’un côté un peu plus relax que d’autres précédemment réalisées.
J’étais stressé par la course en elle-même mais pas par mon chrono ou le fait de réaliser une course aboutie.
Je pense que dans ma tête, l’objectif était déjà atteint avant cette course alors j’ai négligé qqs détails par "négligence".
Ces erreurs ne m’ont pas vraiment retardé mais elles ne m’ont pas aidé, c’est certain. Je n’avais pas besoin d’avoir plus mal que ce que la course me faisait déjà alors voilà 3 points que je n’oublierai pas la prochaine fois…
 
Pour revenir à la CAP, après Quenn K, il est temps de rentrer sur ENERGY LAB (kms 25-26 environ), le fameux Energy Lab.
Cette zone doit son nom aux radiations solaires maximales sur Terre qu’elle reçoit. Je vous laisse imaginer la fournaise sur ces 6 kms…
Mais le paysage est vraiment magnifique.
Kms 30, ce sont les moments les plus difficiles.
Après Energy Lab, c’est le retour sur les lignes droites interminables de Queen K.
Pas après pas, je me rapproche du but.
Les derniers kms… cette fois PALANI Road se fait en descente, il reste 2 kms.
Miraculeusement, les jambes reviennent à ce moment de la course. Comme quoi, la tête joue un rôle incroyable dans une course comme ça.
Dès que l’on sait que la course va se terminer, de l’énergie semble se libérer
et les derniers kms sont un réel plaisir.
Bcp de monde le long de la route.
Les Américains et les touristes sont incroyables, quelle ambiance !
Même l’IM ROTH qui est réputé pour son ambiance n’est pas à la hauteur d’ici.
 
Juste avant la ligne, j’aperçois mes filles et je suis aux anges !!!
Le bonheur est intense, je passe la ligne et une belle émotion me submerge.
J’entends le speaker « Thibault… de la France… You are an Ironman ! », la phrase habituelle aux arrivées d’IM mais celle-ci me fait particulièrement plaisir.
Prise en charge directe par un bénévole (incroyable le nombre de bénévoles également).
Remise de la médaille et d’un joli collier de perle.
 
Direction le ravitaillement final où seront servis… ça ne s’invente pas…
Hamburgers, pizza, frites, glace et boisson de récupération…
Je ne reste pas longtemps, je n’ai vraiment pas faim… (c’est à peu près la seule fois dans l’année où j’ai de la nourriture sous les yeux et où je ne mange quasiment rien…).
Je suis heureux, je me dis que c’est vraiment la dernière fois qu’on m’y prendra et que c’est fini pour moi ces « conneries »…
Je retrouve mes filles, c’est le bonheur intense.
 
En conclusion :
C’était dur mais magique, vraiment incroyable, à la hauteur de ce que tout le monde raconte habituellement et des CR des magazines.
L’ambiance était incroyable toute la semaine et sur lacourse.
L’organisation est irréprochable et le nombre de bénévoles est impressionnant.
Le niveau sportif est très élevé bien entendu en particulier pour les concurrents européens. Mais certains ont dû se qualifier sur des courses « exotiques », c'est pas possible.
 
Pour ma part, la motivation était présente bien sûr. Tout le monde est motivé sur ces courses. Tout le monde est entraîné également.
La différence se fait sur la détermination.
La détermination à réaliser une belle course.
Je n’avais pas cette volonté sur cet IM alors le vélo et la CAP ont été encore plus difficiles physiquement que "d'habitude".
L’objectif était déjà atteint alors j’en ai profité, pleinement profité, du paysage, du moment, de l’ambiance car je ne reviendrai pas de sitôt ici et même peut-être jamais.
 
Voili voilou.
Au plaisir d’en discuter de vive voix avec vous un de ses 4.

Dernière modification le lundi 30 Octobre 2017 à 08:00:27
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Hors-ligne
Ouahou...je débute au club depuis l'année dernière et un tél récit donne l'impression d'y être...du coup plus besoin de viser un tel objectif, on l'a vécu par procuration 😁😁😁!.
Merci Thibault pour ce récit très détaillé, c'était captivant!
Alex B

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Hors-ligne
Super CR ça fait envie (mais il manque quelques watts).
Pour ceux comme moi qui ont suivi une partie du live ça permet de revivre l'évènement de l’intérieur c'est top, merci à toi et bravo pour ta détermination justement... Tu t'es donné les moyens d'y arriver et tu l'as fait! Hawaï ressemble à une finalité mais il ne faut jamais dire "plus jamais", quand on est accro on y revient toujours 
Emeric 06 60 69 94 02

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Hors-ligne
@ alexB,
Merci Alex. Tu verras, ce sport est captivant et incroyable. Il est difficile de comprendre comment on prend le virus mais il est bel et bien présent chez bcp d'entre nous.
Peu importe les différences de niveau, chacun y trouve son compte.

@Emeric,
Je pense que tu n'es pas si loin que ça de pouvoir prétendre t'y qualifier. C'est peut-être un objectif à viser quand tu seras dans la tranche 45-50 !?
C'est certain que le jour précédent la course, juste avant le départ, pendant la CAP et la fin de la course, je me dis systématiquement (et on doit être nombreux) qu'on ne m'y reprendra pas... Mais quelques heures après le passage de la ligne, les jours qui suivent... je commence à oublier la difficulté que c'était... alors il y a de forte chance que je cède à la tentation.
Finalement, la course est un "plaisir"... le plus compliqué c'est toute la préparation. Vis à vis de la famille, du boulot, du temps libre... 
Mais je confirme, le virus est tenace !
#sportdedingues
In Diot we trust.

Au top ce CR mon petit Tib !!!!! Encore Bravo !!!!!! 🤙🤙

Merci tib pour ce super CR ! Encore bravo ! cool d'avoir pris le temps d'écrire pour nous faire goûter à ton aventure !

0 appréciations
Hors-ligne
Tu es arrivé à  nous transmettre tes émotions Merci
Hawaï le graal du triathlete nous l avons vécu à travers ta course 
Encore félicitations champion 

2 appréciations
Hors-ligne
Merci pour ce CR.
Encore une fois félicitations!
Jean-Christophe
06 95 12 18 97

Merci thib pour  ce récit captivant.
Tu sais que je ne suis pas branchée compét mais ce qui compte c'est d'aller au bout de ses rêves et c'est ce que je retiens avant tout de ton aventure.

8 appréciations
Hors-ligne
"Tout au bout de ses reeeeeves... Où la raison s'acheeeeeeeve ... Mais c'est Jean Jacques ça !! 
Merci pour ton message Isa, j'ai la chanson dans la tête pour la nuit !

Dernière modification le mercredi 22 Novembre 2017 à 18:35:13
In Diot we trust.
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