Un peu plus de temps qu'après Roth alors je me colle sur le CR.
1er point : le pays !
Que dire de plus que "trop cool" ! danstous les sens du terme. Les gens sont hyper sympa, souriants, avenants. Après
17-18h, c'est finito le boulot et on va boire l'apéro.. enfin la bière plutôt.
Le BBQ est une institution et la viande délicieuse.
Le sport et particulièrement les sports d'eau sont"religion". En plein hiver, il fait 20° mini,
Accommodez tout ça de paysages fantastiques, s'iln'y avait pas de requins, crocodiles et araignées venimeuses, ce serait le pays
parfait (un peu loin du reste du monde quand même).
Concernant la course...
Organisation IM donc bien huilée.
Parc à vélo au milieu des palmiers, au bord del'Océan Pacifique. Le paradis !
3300 dossards, ça fait pas mal de monde.
Le niveau des concurrents est excellent, vouspouvez imaginer.
Beaucoup d'Australiens, Américains, Asiatiques,proximité oblige. Les Européens sont moins présents.
La natation dans l'Océan avec une eau à 22°. et oui, nous sommes à la sortie de l'hiver ici...
Départ par vague de GA toutes les 5’. Ambiance : Très « Asutralienne », plutôt cool mais pas mal debiscotos au balcon et pas mal de « golgotes » un peu de partout (j’ai
pas trop vu de personnes à forte poitrine… sauf Pamela Anderson à son poste de
Lifeguard ! ahahaaha)
Mon état d’esprit :
Arrivé depuis 1 semaine, j’avoue que la semaine d’affûtage réaliséen’est pas à conseiller dans les écoles de triathlon (pas mal de marche et de
restos (en plus, les Australiens ne sont pas des spécialistes des légumineux),
et un vélo prêté par mon ami Nathan récupéré seulement samedi matin donc une p’tite
heure de vélo vite fait.
Pas de natation de la semaine (c’est marrant, ça ne m’a
pas manqué !)
En plus, habituellement, je suis plutôt « mental en métal » mais là, j’était plutôt « mental doigts de pied en éventail »
avec la tête déjà en vacances. Mais bon, une fois le coup de feu donné, tout s’est remis enordre.
Natation :
Pas trop de vagues, un peu de houle résiduelle mais rien deméchant. Par contre, même si on part en GA 40-44, ça bastonne sévère dans l’eau. Certains semblaient « jouer leur vie ».
Pas vraiment de sensations en Nat comme d’hab, j’essaie de mepousser un peu car au bout de 15-20’, j’ai un peu tendance à « m’endormir » dans un faux rythme.
Je sors en un peu moins de 32’, ce qui est pas mal pour moi et dans mon chrono prévu/escompté.
T1 :
Vu la taille du parc à vélos, aussi tout en longueur, les transitions sont particulièrement longues sur cette course. On doit bien courir un bon 6-800m entre la sortie NAT et le départ vélo et sur la T2.
Vélo :
Pas de chrono, pas de cardio, pas de capteurs, en mode « free-tri »,ne pas confondre avec la « friterie » de nos amis du Nord…
Parcours bien roulant, dans l’arrière pays avec des routesressemblant un peu à celles du Sud de la France mais bordées de forêts d’Eucalyptus.
On roule à gauche comme en voiture et c’est chaud patate !et on dépasse à droite..
650 de D+ au total, je fais 2h30, soit un p’tit 36 kmh de moyenne.
Par contre, ce que j’ai mal au c.. sur cette selle dont mesparties molles n’ont pas l’habitude de fouler ! Pour la position, c’était pas trop mal alors je suis assez content de ce chrono vélo finalement.
En posant le vélo, je me dis que j’ai les jambes un peu dures quand même, on va voir ce que ça va donner sur la CAP.
CAP : Départ direct sur une p’tite bosse d’environ 200 mètres, ça fait malaux cannes.
Ne pas partir trop vite, ne pas partir trop vite.Oui, étonnamment, j’ai toujours des « jambes de feu »à la sortie du vélo mais avec l’expérience, j’ai constaté qu’il valait mieux en garder sous la pédale surtout au début pour repousser au maximum l’explosion en vol.
La CAP sefait au bord de l’Océan bien sûr… donc c’est plutôt agréable mais il fait très chaud et il est environ 11H. (enfin en France, il était 3h du matin, bande de veinards, vous dormiez à poings fermés !)
2 tours de 10,5 kms avec donc 4 fois cette satanée bosse.1er tour sans encombre, je suis dans le rythme, jem’étais fixé 1h28 maxi.
Je prends du plaisir, je me dis que je suis très très bientôt en « grandes vacances » ! et que je cours en Australie nomdezou !
Je vois une « Diniz » sur le côté, ça me fait sourire. (La Diniz est une nouvelle marque déposée de « je me chie dessus et je me torche avec une éponge », marque déposée par notre facteur préféré, marcheur de
50 kms.
Mais je ne m’aurais pas dû « me moquer » car le petit Jésus me punit quelques centaines de mètres plus loin en me rappelant avec vigueur que j’avais bien les jambes dures en posant le vélo…Le rythme baisse très dangereusement. J’ai beau essayé de me pousser, ça répond plus trop. Les pensées négatives me rattrapent…et j’arrive pas à vraiment lutter contre.
Je me « laisse aller » à baisser le rythme. Ce n’est pas très grave. Le semi en 1h32, c’est pas si dégueu.
Au final, Comme prévu, j’en ai pris plein les mirettes. Je suis heureux et fier d’avoir participé à cette course.
Au niveau du chrono, je suis juste un poil déçu par la CAP car c’est ce que jepréfère mais je n’avais pas les moyens de faire mieux aujourd’hui.
J’ai tout donné mais je crois que j’avais beaucoup trop la tête dans les vacances et la coolitude.
A noter, une jolie dotation avec un sac comme d’habitude mais jolies couleurs, un T-shirt, une serviette, une casquette pour les finishers.
Epilogue : Steack T-bone 600 gr déchiqueté avec vigueur après la course.
Voili voulou.
A bientôt. Vive La France,Vive la République.
Mais ça fait du bien aussi de voir ailleurs ce qu’ilse passe
Dernière modification le dimanche 04 Septembre 2016 à 22:47:19
In Diot we trust.